Felix NOBLIA, un paysan chercheur, installé dans le Pays Basque en polyculture élevage sur la Ferme de Larrous ! Félix est un pionnier de l’Agriculture Bio de Conservation, c’est-à-dire qu’il concilie agriculture biologique et régénération des sols, pour répondre aux enjeux de stockage carbone, d’eau et de biodiversité, mais aussi de santé et de goût dans les assiettes. Il représente un bel exemple d’une conversion de ferme conventionnelle vers des pratiques innovantes et en constante amélioration.
La présentation de Félix Noblia par Reporterre :
« Le « paysan-chercheur » Félix Noblia invente l’agriculture sans pesticides et sans labour. Après avoir repris la ferme de son oncle, Félix Noblia a bouleversé la manière de travailler les sols. Il lance des expérimentations en agroécologie en souhaitant semer les graines d’un renouveau du monde paysan. Ses pratiques agricoles répondent aux enjeux de l’agro-écologie:équitables socialement, elles stockent du carbone dans les sols et préservent la biodiversité, la ressource en eau et la santé. Nourrir les sols pour nourrir les hommes en refroidissant la plante. Tel est l’enjeu de l’agriculture de demain. »
L’agriculture urbaine s’invite dans nos villes, sous des formes diverses et parfois étonnantes. Le photographe Giovanni Del Brenna nous propose ici son carnet de voyage, à la rencontre des « Parisculteurs » de la capitale, illustrant ces nouveaux paysages urbains qui sont aussi autant de paysages humains. La ville redevient nourricière … de denrées alimentaires, mais également de liens sociaux, de biodiversité, de connaissances et de reconnexions.
Quelques planches de cette collection :
Les Bergers Urbains en pâturage en parcours dans la résidence Lumière des 4000 avec les brebis de l’association Clinamen pour le bailleur social Plaine Commune Habitat. La Courneuve. Novembre 2018
Mise en place de bacs de plantations pour tester des technosols (sols construits à partir de déchets verts de la ville). Toit AgroParisTech, Paris Ve. Mai 2017
Récolte de pâtissons sur le toit de l’Opéra Bastille. 1000 mètres carrés de potager conçus et exploités par Topager. Paris XIIe. Septembre 2018
Les poules de Houdan au siège de la RATP sont nourries avec les restes de la cantine. Paris XIIe. Juin 2017
Les Houblonnières, projet conçu et réalisé par Topager et Mattia Paco Rizzi sur un toit de Keys Properties à Levallois. Juillet 2017
Culture d’endives bio par la micro-ferme urbaine La Caverne dans le parking désaffecté Raymond Queneau. Paris XVIIIe. Novembre 2018
Production de pleurotes bio dans la ferme urbaine La Caverne dans le parking désaffecté Raymond Queneau. Paris XVIIIe. Novembre 2018
Potager vertical installé par METRO France et INFARM dans l’entrepôt METRO de Nanterre, en hydroponique. Avril 2019
La RECyclerie, implantée dans une ancienne gare de la petite ceinture à Paris. Travail collaboratif et réhabilitation. Avril 2017.
Biodiversiterre 2017. Une installation végétale sur 10.000 m2 Avenue Foch à Paris. Conçu par l’artiste Gad Weil. Opération de sensibilisation du public organisé par la Mairie de Paris. Juin 2017
L’association Fermes d’Avenir souhaite regrouper, faire connaître et défendre les intérêts des fermes qui relèvent les défis agricoles et alimentaires actuels. Animés par l’intérêt général, elles permettent de nourrir la population avec des aliments sains et qualitatifs (goût, maturité…), en préservant le capital naturel planétaire (eau, sols, climat, biodiversité…) et en garantissant une activité viable, vivable et résiliente pour les agriculteurs.
L’association propose aux fermes qui se reconnaissent dans notre vision de faire partie du « Réseau des Fermes d’Avenir », une communauté de fermes engagées dans une démarche agroécologique. Ce réseau vise à rassembler toutes celles et ceux qui s’engagent dans une démarche de progrès en agroécologie, que ce soit dans le cadre d’une nouvelle installation, d’une réorientation de leur ferme pas-à-pas ou d’une activité déjà exemplaire.
Notre vision de l’agroécologie :
La mission de Fermes d’Avenir est d’accélérer la transition agricole, en faisant pousser des fermes agroécologiques partout en France.
Mais qu’est-ce que l’agroécologie ? Contrairement à l’agriculture biologique, l’agroécologie n’est définie par aucun cahier des charges, il n’est donc pas évident de définir quelle ferme est agroécologique et quelle ferme ne l’est pas. Nous définissons de façon simple les fermes agroécologiques comme des fermesqui permettent de nourrir la population avec des aliments sains et qualitatifs (goût, maturité…), en préservant le capital naturel planétaire (eau, sols, climat, biodiversité…) et en garantissant une activité viable, vivable et résiliente pour les agriculteurs.
Afin de présenter cette vision et définition de manière pédagogique, nous avons imaginé une « Fleur de l’Agroécologie » qui met en lumière les 12 aspects majeurs de ce type de production :
Le biomimétisme : une approche innovante pour des territoires résilients
Depuis plusieurs années, fort de ses expériences auprès de collectivités pionnières, le Cerema contribue à mettre au point et à faire évoluer, de manière partenariale, des méthodes d’aide à l’émergence et à la conception de projets. En 2019, aidé du laboratoire d’innovation de la Dreal Auvergne-Rhône-Alpes, il a formalisé une approche « Projets autrement », qui propose 5 principes pour mobiliser les ressorts de l’intelligence collective et de la résilience au profit du projet.
Dans cet esprit, il a initié et s’engage dans une recherche-action collaborative consacrée au biomimétisme territorial. L’ambition : faire de ce courant qui s’inspire du Vivant un nouvel art de concevoir les projets pour des territoires résilients.
Cette recherche-action s’inscrit dans un moment historique où les enjeux liés au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité nous font prendre conscience de l’atteinte des limites physiques, naturelles et biologiques, avec la dégradation irréversible des ressources.
Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), à l’AgroParisTech et à l’ENS. Équipe « Système génétiques, adaptation & domestication », Laboratoire : « Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité » – MNHN-CNRS, UMR 7205, Département de « Systématique & Évolution »
Généticien et spécialiste de l’évolution, Pierre-Henri Gouyon est né le 25 décembre 1953. Admis à l’Agro (Institut National Agronomique Paris-Grignon, aujourd’hui AgroParisTech) en 1972 il devient ingénieur agronome en 1975, obtient un doctorat de troisième cycle en écologie à l’Université de Montpellier en 1976 puis passe une thèse de Docteur Ingénieur en génétique à l’Agro en 1978, une thèse de Doctorat d’état ès Sciences à l’Université de Montpellier en 1982 et un DEA en Philosophie à l’Université des Lettres de Montpellier en 1984.
Recruté comme enseignant à l’Agro en 1976, il a été professeur à l’Université de Paris-Sud (Orsay) de1988 à 2005 et à l’École Polytechnique de 1994 à 2008 (vice président du département de biologie 2001-2006).
Il a assuré diverses responsabilités au sein du conseil de département des sciences de la vie du CNRS (directeur scientifique adjoint en 2000-2001). Il a fait partie du comité opérationnel d’éthique dans les sciences de la vie du CNRS, du Conseil National des Universités, du Comité National de la Recherche Scientifique, du comité « Écosystèmes et développement durable » de l’ANR, du Conseil Scientifique des Conférences Jacques Monod du CNRS et du comité d’éthique de l’INSERM.
Il donne de nombreuses conférences sur les questions ayant trait à l’évolution, à la génétique, à l’écologie, à la biodiversité et à la bioéthique. Il est largement impliqué dans les débats concernant les relations science-société en général. Plus particulièrement, il se préoccupe d’une part des conséquences sociales de la théorie néodarwinienne de l’évolution sur notre perception du vivant et d’autre part de la culture de plantes transgéniques (Grenelle en 2007, Conférence de citoyens en 1998, Conseil économique et social en 2002, débats avec des parlementaires -français et européens- et des experts, Commissariat général au plan, Conseil d’analyse économique, Conférences dans divers lieux en France et ailleurs –Italie, Ukraine, Roumanie, Tunisie, Danemark, Canada, USA, Japon, Équateur, Bolivie…-, interviews…). Il appartient ou a appartenu à divers comités nationaux en lien avec les questions de Science dans la Société (CNL, Biovigilance, Commission du Génie Biomoléculaire, Développement durable, Grenelle de l’Environnement, Haute autorité sur les OGM, Conseil Scientifique du CRIIGEN, Vice président de Vivagora…) et a été le rapporteur du groupe 1 (Recherche & Société) aux assises nationales de la recherche de 2004. Il préside le Conseil Scientifique du Think-Tank de la Fondation Nicolas Hulot
Il est chevalier de la Légion d’Honneur et des Palmes Académiques.
Il a reçu de la Société Américaine d’ Ecologie en 2013 le « William Skinner Cooper Award« , en commun avec des collègues montpelliérains pour un article paru dans les PNAS et le « Grand Prix » de la Société Française d’Ecologie en 2016 pour l’ensemble de son oeuvre de recherche et pour son implication dans les questions de relation entre science et société. Il a reçu le prix « Lire dans le noir » de Radio France pour son CD sur l’Évolution.
Directeur de recherches au CNRS au sein de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et Ecologie (IMBE) dont il assure la direction adjointe, les recherches de Thierry Dutoit se concentrent sur les processus de coexistence et les règles d’assemblage dans les communautés végétales herbacées méditerranéennes.
Thierry Dutoit s’intéresse plus particulièrement aux impacts des perturbations anthropiques sur le très long terme via des approches couplant paléoécologie et écologie historique. Les résultats de ses travaux sont notamment appliqués à la restauration écologique ou à la réhabilitation des écosystèmes notamment via la bio-inspiration qui impliquent le pilotage de certaines espèces clés dites « ingénieures des écosystèmes » des bactéries aux grands herbivores.
En août 2009, une rupture d’oléoduc survenue dans la plaine de Crau dans le département des Bouches-du-Rhône a généré une pollution aux hydrocarbures en plein cœur d’une Réserve naturelle nationale. Nous y avons expérimenté pour la première fois au monde la transplantation de reines fondatrices de fourmis moissonneuses pour accélérer la restauration des sols et de la végétation sur les terres remises en place après la dépollution. Huit ans après, nos résultats montrent que cette opération a réellement permis d’augmenter la fertilité des sols et d’accélérer le retour de la végétation de type steppique, unique au monde, qui préexistait là où des nids de fourmis sont présents, permettant ainsi de valider ce processus bio-inspiré à une échelle opérationnelle de génie écologique.
Ressources et liens utiles :
Videos :
Reportage dans la série Nature=Futur / « des fourmis agronomes » / Décembre 2019 /
M2i Life Sciences est un acteur industriel des métiers de la chimie présent dans le secteur du bio contrôle animal et végétal ainsi que dans le domaine de la santé humaine. Le bio contrôle est l’ensemble des méthodes de protection biologique répliquant des comportements intra espèces et des mécanismes naturels de régulation des bio agresseurs.
M2i Life Sciences est un leader mondial dans le domaine des phéromones pour la protection des cultures et la santé animale.
Nous maitrisons :
La synthèse des molécules phéromonales
La production de ces phéromones du gramme à la tonne
La formulation de ces phéromones et les systèmes de diffusion
La conception et la production de produits finis
Nous concilions un savoir-faire en R&D, une usine de production et un centre de fabrication de produits finis qui nous permet de maitriser tout le cycle de mise au point d’un produit et d’y intégrer de l’innovation à chaque étape de sa conception.
MYCOPHYTO a été co-fondée en 2017 par Justine LIPUMA, docteur en microbiologie et Christine PONCET, ingénieure agronome. Spin off INRAE (INRA) et UCA (Université Côte d’Azur), elle a reçu plus de 12 prix depuis sa création.
MYCOPHYTO, c’est développer, produire et proposer aux professionnels de l’agriculture des solutions biologiques efficaces en adaptant des savoirs scientifiques concernant la symbiose mycorhizienne.
MYCOPHYTO, spin-off INRAE et UCA, intègre les dernières connaissances des sciences de la vie et des innovations technologies. La start-up dispose de solutions brevetées sur l’implémentation de champignons mycorhiziens arbusculaires (CMAs) indigènes dans les cultures afin de recréer des synergies naturelles durables avec les racines des plantes.
MYCOPHYTO s’appuie sur une dynamique d’acteurs clefs intégrant : scientifiques de renommée mondiale, structures mixtes de recherche, instituts techniques et de formation et agriculteurs ambassadeurs.
Le biocontrôle est l’ensemble des méthodes de protection des cultures contre les agents pathogènes par l’utilisation d’organismes et/ou de substances naturelles.
L’histoire : deux amis de longue date, un chercheur et un agronome, engagés et expérimentés, aux profils complémentaires fondent Immunrise Biocontrol, une entreprise française et indépendante qui émane de l’Institut de Biologie de l’Ecole Normale Supérieure (IBENS, Paris). Ils se donnent pour objectif d’identifier et de développer des solutions non-OGM puisées dans la nature, pour assurer la protection de nos cultures. Le principe : identifier des micro-organismes marins capables soit de stimuler les défenses naturelles des plantes soit d’agir directement sur les agents pathogènes, limitant le développement de la maladie sur les végétaux. Immunrise Biocontrol permettra donc d’améliorer le rendement et la qualité des plantes cultivées tout en réduisant l’utilisation des pesticides de synthèse.
Vidéos :
France 2 – Journal 13H le 28/01/2017
Une jeune entreprise bordelaise a fait la découverte d’une algue microscopique qui pourrait être une alternative aux pesticides. Elle est parfois utilisée en Nouvelle-Aquitaine dans les vignes.
France 2 – Journal 13h le 17/09/2017
Traiter la vigne avec des algues au lieu de pesticides, c’est la découverte d’une jeune entreprise bordelaise. Les premiers tests s’avèrent concluants.
ECOMNEWS – Janvier 2017
Immunrise Biocontrol basée à Pessac a découvert une micro-algue qui produit des molécules aux vertus bio-pesticides prometteuses. Interview de Laurent De Crasto, Pdg d’Immunrise et d’Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, lors de sa visite dans la start-up le 13 janvier.
France Inter : Les algues : une alternative aux pesticides ?
Le Figaro : Une société bordelaise découvre une algue bio-pesticide prometteuse
Laurent de Crasto, cofondateur de IMMUNRISE
Ingénieur agronome spécialisé en viticulture, issu de Sup Agro Montpellier Laurent de Crasto travaille à l’Institut National de l’Origine et de la Qualité à Paris puis, il cofonde 2 sociétés innovantes industrielles basées à Bordeaux :
WIT France en 2007, spécialisée dans le packaging des vins en petits volumes (15 salariés, 2m€ de CA en 2016)
En 2011, il co-fonde la société VDLV (90 salariés, 8m€ de CA en 2018) qui développe des E-liquide à base d’arômes naturels, une société leader sur le marché français.
Il devient en 2012 adhérent et trésorier d’Innovin, le cluster néo-aquitain pour l’innovation viticole.
En 2015, il crée avec Lionel Navarro la société Immunrise, spécialisée dans la recherche et le développement de solutions biotechnologiques. En 2016, la filiale biocontrole d’Immunrise voit le jour à Pessac, en Nouvelle-Aquitaine et axe ses recherches sur les microorganismes marins pour soigner les plantes.
Immunrise se donne pour objectif le développement de solutions de biocontrôle innovantes pour la protection des cultures. L’approche conceptuelle initiée par ses fondateurs lors de sa création est d’identifier des microorganismes marins d’intérêt agronomique. Cette approche simple et directe a nécessité des travaux de recherche et de sélection des souches de microorganismes longs et fastidieux qui ont été effectués par le laboratoire du Dr Navarro, dont Immunrise est la Spin Off.
M2i Life Sciences est un acteur industriel des métiers de la chimie présent dans le secteur du bio contrôle animal et végétal ainsi que dans le domaine de la santé humaine. Le bio contrôle est l’ensemble des méthodes de protection biologique répliquant des comportements intra espèces et des mécanismes naturels de régulation des bio agresseurs.
Ministère de la Transition écologique et Solidaire – Prix entreprises et environnement – M2i Life sciences, grand prix « Innovation dans les technologies » pour la micro-encapsulation verte des phéromones à des fins de protection biologique des cultures.