La toute première édition, Biomim’expo 2016, voulue et initié par Alain Renaudin a eu lieu début juillet 2016, à Senlis, sur le site du quartier Ordener, là où est née l’histoire du Ceebios, décidé par Pascale Loiseleur, Maire de Senlis, et par quelques uns, et aujourd’hui dirigé par Kalina Raskin … et soutenu par beaucoup !
Ce fut une grande première encourageante et un succès d’après l’avis général. La qualité des interventions et exposants, le cadre atypique, le format convivial, les opportunités de contacts et la diversité/pluridisciplinarité ont été particulièrement appréciés. Un rendez-vous unique sur cette démarche à fort potentiel.
Depuis, Biomim’expo a grandi, passant de ce manège du quartier Ordener de Senlis à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris ! Grâce à l’engouement pour la démarche, au talent de la communauté du biomimétisme, et à l’envie de tous de changer de regard sur le vivant et de réaliser que la Nature est notre alliée pour un futur désirable.
MERCI pour cette première édition 2016 !
Ce fut une grande et belle aventure d’imaginer, de créer et d’organiser cette première édition Biomim’expo 2016 ! C’était assez incroyable de vous voir tous réunis, et une grande satisfaction.
Le biomimétisme méritait son grand rendez-vous, et votre présence nombreuse (même au delà de nos espérances) l’a bien prouvé. La qualité des interventions du large panel d’experts et d’acteurs a été fantastique, nous avons eu beaucoup de chance, un très grand merci à tous !
Le biomimétisme est une approche enthousiasmante, au service du développement durable, qui nous aide à changer de regard sur le vivant et à redécouvrir à quel point la nature est l’avenir de l’homme. C’est aussi une filière d’avenir, qui a besoin d’être encore mieux connue et soutenue.
Retrouvez toutes les vidéos sur la chaine Biomim’expo sur Youtube
Merci aux soutiens et partenaires de l’événement sans qui il n’aurait pu se réaliser: le Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer; la Région Hauts-de-France; le Groupe Caisse des dépôts; les pôles de compétitivité Matikem, UP’tex et IAR; la Fondation Lunt; la Fondation François Sommer; L’Oréal; Corning; Eiffage, I-Lab Air Liquide; Dassault Systèmes; Interface; LVMH; Institut Inspire; Humanité & Biodiversité; le Muséum National d’Histoire Naturelle; Biomimicry Europa; … et bien sûr le Ceebios et la Ville de Senlis.
Merci à tous les orateurs pour leur contribution majeure au succès de cet événement: Barbara Pompili; Pascale Loiseleur; Gilles Boeuf; Nathalie Lebas; Philippe Vasseur; Jacques Livage; Olivier Varlet; Bernard Saulnier; Adrijana Sehovac; Jérôme Loeuil; Thierry Fradetal; Alexandra Palt; Laurent Gilbert; Frédéric Vacher; Iswann Ali Benali; François Dapilly; Franck Zal; Jérôme Michaud-Larivière; Jean-Baptiste Drevet; Laurent Bedel; Maria Fabra Puchol; Laure Rondeau Desroches; Nicolas Vernoux-Thélot; Téva Vernoux; Nicolas Bel; Pierre Pageot; Christophe Goupil; Sylvain Deville; Stéphane Viollet; Christophe Egles; Arnaud Antkowiak; Idriss Aberkane; Jean-Luc Verreaux; Franck Cleymand; Guillian Graves; Olivier Girinsky; Karim Lapp; Emmanuel Delannoy; Guillaume Lecointre; Jean-François Silvain; Audrey Coreau; Sylvie Bénard; Christian Beranger; Brieuc Saffré; Michka Mélo; Guillian Graves; Kalina Raskin, Tarik Chekchak; Daniel Gronier; Patricia Ricard; Emmanuel Poisson; Sébastien Colin; Giacomo Bersano; les photographes Sabine Bernert et Gilles Mermet; les journalistes Fabienne Marion, Delphine Masson, Anne-Cécile Bras. (cf le programme pour les détails)
Merci à toute l’équipe NewCorp/Ceebios/Senlis: Olivier Floch; Charles Jégo; Pascale Olivas; Joël Taboga; Sylvie Gauthier-Morestain; Kalina Raskin: Anneline Létard; Nathalie Desjardin; Isabelle Decaestecker; Anne Cuny; Delphine Viel; Amandine Vindry; Aurelia Pruvost; Hélène Loyez; Aliette Richard; Catherine Renaudin; les services techniques de la Ville de Senlis qui ont fait un travail fantastique pour accueillir tout le monde dans les meilleurs conditions sur le site; la Police municipale; et merci spécialement à Pascale Loiseleur et Francis Pruche.
Merci pour tous vos messages de remerciements et d’encouragements (même si cette première édition est largement perfectible et a déjà généré beaucoup de nouvelles idées … )
Discours de Barbara Pompili : Inauguration de la Biomimexpo 2016
Déplacement officiel à Senlis
Inauguration de la Biomimexpo 2016
« Monsieur le préfet,
Madame la maire,
Monsieur le directeur de NewCorp,
Mesdames et messieurs les membres du Conseil d’Administration du Centre Européen d’Excellence en Biomimétisme de Senlis,
Mesdames et messieurs,
Je vous prie tout d’abord de bien vouloir m’excuser de ne pouvoir être avec vous aujourd’hui que pour cette séquence d’ouverture de votre rassemblement annuel des acteurs et des parties prenantes du Biomimétisme. Les contraintes de mon agenda m’imposent de repartir dès après cette ouverture, et croyez bien que je le regrette profondément.
J’ai pour autant tenu à être parmi vous aujourd’hui. Parce que ce rendez-vous revêt à mes yeux une importance particulière : il illustre en effet une raison peu connue de préserver et reconquérir la biodiversité.
Lorsqu’on me demande de donner une définition de la biodiversité, je réponds souvent « C’est le tissu du vivant », et je précise que ce tissu est composé d’innombrables fibres végétales, animales, géologiques ou génétiques qui contribuent, chacune, à la solidité du tout. Que certaines de ces fibres se distendent ou disparaissent, et c’est la vie elle-même qui s’en trouve modifiée, voire menacée.
Or, du fait des activités humaines, sous l’effet de modifications d’habitats, de surconsommation de ressources, des pollutions, d’espèces exotiques invasives, du réchauffement climatique, le taux de disparition des espèces naturelles atteint des seuils qui rendent impossible leur régénération : des fibres se délitent, rompent, disparaissent.
Et la qualité de la vie, la vie elle-même s’en trouvent menacées.
Le rythme actuel de disparition des espèces animales et végétales est 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction ! Répondre à ce défi, c’est notre objectif, parce que c’est, au sens premier du terme, une question vitale. Cette conscience n’est malheureusement pas encore inscrite dans les esprits comme l’est celle des dangers du réchauffement climatique.
Cela tient à mon sens à deux facteurs qui se cumulent : le premier est qu’il est difficile de convaincre de la nocivité du niveau de nos prélèvements sur la nature, qu’il s’agisse de destruction d’espaces ou d’espèces, dès lors que cette nature a des capacités de régénération.
Parler de la consommation d’une ressource finie, c’est simple et c’est facilement explicable : lorsque la ressource est épuisée, elle est épuisée. D’une certaine manière, la baisse du stock est perceptible et on peut en suivre l’évolution sans trop de difficultés.
Mais parler d’une ressource qui se régénère d’elle-même est plus difficile : La nature possède des capacités importantes pour se restaurer, grâce à sa diversité, à condition tout de même qu’on ne l’ait pas trop gravement endommagée.
Or, sur beaucoup de points, nous avons dépassé un seuil : le seuil au-delà duquel la régénération n’est pas suffisante pour compenser les destructions que nous causons à la nature. Et cela, c’est difficile à faire admettre. (…) »